Aider un proche à surmonter son chagrin, c’est d’abord de l’écoute et de l’empathie. Mais c’est aussi savoir qu’il traversera cinq étapes incontournables : le choc, le refus, la colère, la dépression, l’acceptation.
Votre compagnon est prostré sur une chaise. Il vient d’apprendre le décès de son père. “Tu sais, il était très âgé et puis sa vie a été bien remplie”, balbutiez-vous… Votre collègue a perdu son enfant l’an dernier et la date anniversaire approche. Pour lui prouver que vous n’avez pas oublié, vous évoquez avec douceur cet événement tragique. “Je ne veux pas en parler”, rétorque-t-il agacé. Un jour ou l’autre, à l’heure où la mort choisit de faire irruption dans notre entourage, nous sommes renvoyés à nos limites et à notre impuissance. Comment faire face au chagrin de l’autre ? Comment aider celui qui est en deuil ? Aucun guide pratique ne pourra indiquer la “bonne” conduite à adopter, pour la simple raison qu’il n’existe aucune norme en ce domaine.
Cependant, on connaît chaque jour davantage le cheminement intérieur que la perte d’un être cher impose. Les psychanalystes, dans la lignée de Freud, considèrent d’ailleurs comme un “travail” ce “processus interne de renoncement échelonné” (Deuil et mélancolie, in Métapsychologie, Puf, 1996) qui envahit à des degrés divers les endeuillés. C’est en reconnaissant et en comprenant leurs difficultés psychiques spécifiques que l’on se donne les meilleurs moyens de les aider.
Source : (http://www.psychologies.com)
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